BUS, TRAIN, VELO… LES MODES DE TRANSPORT

• Pourquoi n’avez-vous pas choisi des bus au gaz ?

Aujourd’hui, 70% de la flotte des bus répond à des normes de pollution plus strictes que les normes européennes en vigueur. Les bus de l’agglomération ne polluent pas plus que des bus au gaz. Sur l’agglomération, les bus consomment entre 32 et 34 litres de carburant pour 100 km.

• Pourquoi n’y-a-t-il pas davantage de bus le dimanche ?

Parce qu’il y a moins de déplacements. Il faut optimiser les services et faire circuler les bus quand les gens se déplacent, à la fois pour des raisons écologiques et économiques. Mais s’il y a une demande demain, notamment dans le cadre de la future gare, l’offre sera différente.

• Peut-on transporter son vélo dans le bus ?

Prendre son vélo dans le bus aux heures de pointe n’est pas possible. Mais aux heures creuses et avec un vélo pliant, pourquoi pas ?

CIRCULATION

• Le problème des trains de bus sera-t-il résolu avec le Triskell ?

Non, les bus viennent de plusieurs communes et, aux heures de pointe, des lycéens et des gens qui travaillent se rendent au même endroit à la même heure.

• Quelle est la vitesse du bus en ville ?

Le projet vise évidemment à réduire la vitesse en ville. Le bus roule à 30 km à l’heure au maximum, ralentissant les voitures roulant derrière.

COMMERCE

• Que se passe-t-il si un commerçant peut prouver une perte de chiffres d’affaires due aux travaux sur le tracé ?

Il peut faire appel à la Commission d’Indemnisation des Commerçants et Artisans (CICA). En lien avec la chambre de commerce et la chambre des métiers, cette commission a pour but de compenser une éventuelle perte de chiffre d’affaires anormale directement liée aux travaux du Triskell. Tous les types de travaux sont pris en compte : travaux préparatoires, dévoiement des réseaux, réalisation des plateformes de station bus et installation des nouveaux aménagements de voirie.

RESEAU

• Pourquoi ce tracé ?

Lorient Agglomération a choisi des dessertes dites « structurantes » où le bus circule déjà, c’est-à-dire sur des voies en capacité de supporter un flux d’un certain nombre de véhicules.

• La Ville de Lorient concentre selon vous la majorité des voyages, mais n’est-ce pas le réseau qui veut ça ?

60 000 habitants vivent à Lorient, soit un habitant sur trois dans l’agglomération. Lorient, c’est aussi la plus grande zone pour l’emploi. C’est ici que l’on trouve l’université et tous les lycées, les administrations publiques, beaucoup de commerces… Lorient constitue ainsi la destination de la majeure partie de nos concitoyens, mais nous devons couvrir également l’ensemble du territoire en proposant le service le plus adapté.

SECTEUR

• Qu’en est-il des accès piétons sur le secteur du K2 à Lorient ?

La problématique d’accès piéton et la liaison bus/piétons pour aller sur le secteur du K2 seront revues dans le cadre du Triskell.

• Comment le bus circulera-t-il sur le secteur très fréquenté de Keryado ?

Entre le rond-point du Perroquet Vert et le K2, le bus circulera en « site propre » c’est-à-dire sur une voie qui lui est réservée. Cette organisation va améliorer l’entrée de ville, particulièrement au niveau du boulevard de Normandie, quels que soient les modes de déplacements.

• La médiathèque près de la gare sera-t-elle touchée ?

Non, sauf le parvis qui sera beaucoup plus grand que l’actuelle place François-Mitterrand. Tout l’escalier sera dégagé et ce grand parvis desservira la gare, la poste et la médiathèque.

• Qu’en est-il du Pont de Normandie ?

La branche du Triskell reliant l'Orientis à Quéven passera devant la future gare de Lorient avant de rejoindre le Pont d'Oradour par une nouvelle rue. Sur le pont d'Oradour, les deux voies centrales seront réservées aux bus. Une station de bus sera créée au niveau du carrefour de Normandie où le tunnel existant sera supprimé afin de renforcer la vie de quartier dans ce carrefour.

• L’hôpital sera-t-il plus facile d’accès ?

Un bus devrait traverser le nouvel hôpital et le desservir plus directement qu’aujourd’hui.

• Pourquoi ne pas avoir choisir l’option du tunnel pour traverser la future gare ?

La logique du tunnel est toujours moins performante pour des questions de qualité, de confort et de perception de la sécurité. À terme, la gare sera accessible des deux côtés et c’est l’idée de la passerelle qui nous a semblé la plus pertinente.

• Comment va se passer la liaison entre le bus et le TER dans le quartier de la gare ?

L’arrivée du TGV à Lorient en 2017 et l’augmentation du trafic TER ont incité Lorient Agglomération à réaliser une nouvelle gare. La liaison Bus/TER se fera de quai à quai. Le nouveau bâtiment donnera directement sur le centre-ville de Lorient. Devant, un grand parvis constituera le cœur du pôle d’échanges multimodal (PEM) regroupant tous les modes de transport. Outre la gare routière, les stations de taxis et de vélos, les accès piétons aux parkings et aux rues adjacentes, le pôle deviendra le point de rencontre des trois branches du Triskell.

SECURITE

• Le bus devra-t-il respecter la priorité pour les voitures venant de sa droite ?

Non, la priorité à droite ne s’appliquera pas au bus. Il sera toujours prioritaire et cela sera signalé par des systèmes lumineux. Pour les voitures, le régime normal de priorité à droite sera maintenu.

• Les piétons et les vélos seront-ils séparés quand ils partageront par exemple des trottoirs en commun ?

La séparation physique entre vélos et piétons est une obligation légale, qu’il s’agisse d’un simple marquage, d’une chainette pavée ou d’une séparation physique.

• Pourquoi les stations sont-elles positionnées en face à face ?

Il s’agit de « stations verrous » : tout en partageant la voirie avec la voiture, la priorité des bus doit être confortée en empêchant les voitures de les dépasser à l’arrêt. A cet objectif de priorité s’ajoute un objectif de sécurité pour les piétons.

• Va-t-on enfin pouvoir dépasser les trains de bus qui circulent les uns derrière les autres grâce au Triskell ?

Pour des raisons de sécurité, il ne faut pas dépasser les bus surtout quand ils sont à l’arrêt. Cela permet d’éviter les risques de collisions avec les gens qui montent et qui descendent et qui, parfois, traversent rapidement pour attraper leur bus. Des aménagements sont réalisés pour éviter les dépassements.

STATIONNEMENT

• Comment va évoluer la capacité en stationnement ?

L’offre de stationnement sera maintenue. Elle sera même élargie en centre-ville en lien avec le projet de l’aménagement de la gare, mais dans une approche globale.

• Qu’en est-il du stationnement rue de Belgique ?

Il n’y aura pas de suppression de stationnement, mais peut-être une réorganisation, à la marge. Dans tous les cas, les contraintes des riverains sont prises en compte.

• Quelles capacités de stationnement sur la future gare ?

Nous avons évalué la jauge nouvelle à 500 places de stationnement au nord et au sud de la gare.

• Où garer son vélo ?

A la gare, il existe des abris sécurisés ainsi qu’une offre de location de vélos. Dans le TER, les vélos sont acceptés.

TRAVAUX

• Vous ne parlez jamais des inconvénients, quels sont-ils ?

Ils sont inhérents à tout chantier, mais l’agglomération de Lorient présente une certaine expertise pour organiser les choses de manière à limiter les impacts tout en conservant l’accès des piétons et des riverains aux habitations et aux commerces. Les travaux ne se feront pas tous en même temps. Cela se fera tronçon par tronçon.